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La France n

La France n’est responsable que de 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre

Article lu 13711 fois, depuis sa publication le 11/05/2023 à 07:32:21 (longueur : 3072 caractères)


On entend souvent dire que la France ne peut rien faire face au réchauffement climatique, ce qui est faux compte tenu de sa place dans l’économie mondiale. En réalité, le bilan carbone de la France est tout autre.

Il faut y inclure les gaz à effet de serre (GES) émis lors de la fabrication de tout ce que nous importons, ainsi que les émissions qui se produisent lors de leur transport. En revanche, il faut tenir compte des émissions correspondant à nos exportations, ce qui fait passer notre responsabilité dans le réchauffement actuel de 1% à 2%, la doublant ainsi. Cependant, cela n’est qu’une manière de voir les choses.

Pour commencer, si l’on veut établir la responsabilité de chaque nation dans le réchauffement climatique, il faudrait pouvoir évaluer la contribution de chacune, sans tenir compte de son apport annuel actuel. Si nous y parvenions après d’importants travaux, quel serait l’intérêt d’une telle présentation historique alors que nous devons mettre fin aux émissions actuelles pour ne pas aggraver la situation ?

En fait, si l’on fait le bilan des émissions actuelles de la France en incluant tous les GES qui contribuent au réchauffement atmosphérique, en tenant compte de ce qui est produit pour elle ailleurs, nous atteignons près de 2%. Cependant, il faut relativiser les émissions en fonction du nombre d’habitants par pays.

Or, une base de comparaison existe : le nombre de tonnes équivalent CO2 émises par chaque habitant. En France, il est de 9 tonnes par an en moyenne, tandis que la moyenne mondiale citée est d’environ 6 tonnes. Cela n’est qu’un détail.

Cependant, ce calcul est le seul que l’on peut faire à titre comparatif, bien qu’il ne corresponde à rien. On pourrait dire qu’il est "bidon" car le réchauffement que l’on constate est le fruit, comme déjà dit, de l’accumulation de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère au cours des deux cents dernières années d’activité depuis la révolution industrielle. Les principales responsables sont les cheminées des usines et les centrales à charbon des 19e et 20e siècles en Europe et aux États-Unis. En cumulant les émissions, la France se classe tout de même au 8e rang des pays qui ont le plus contribué au changement climatique.

Pour cette raison, dire que la France n’a rien à faire, qu’on lui attribue 1% ou 2% de responsabilité, est faux. Même si elle émet peu de GES actuellement, elle en a émis depuis longtemps. De plus, la France fait partie des sept plus grandes économies mondiales et dispose de ressources et de technologies considérables. Elle est également membre de l’Union européenne, un acteur économique de premier plan à l’échelle mondiale, ainsi qu’un marché de 450 millions d’habitants.

Si l’on considère que la France ne peut rien faire, alors que peuvent faire les États du Sud qui subissent déjà de manière bien plus forte que la France les effets du réchauffement ? Ce discours est souvent associé à celui de l’inaction climatique évoquée par des climatologues. Ce sont des arguments qui cherchent à trouver de bonnes raisons pour ne rien faire.



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