Uni-ter dénoncent les effets pervers de l'évolution des complémentaires santé
Article lu 16880 fois, depuis sa publication le 11/02/2015 à 13:06:56 (longueur : 4303 caractères)
Jean-Pierre MOREAU, président d'Uni-ter, a rencontré le 7 janvier Ségolène NEUVILLE, Secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion. Il a attiré son attention sur les effets pervers sur l'accès aux soins, notamment des agents territoriaux, de plusieurs évolutions touchant les complémentaires santé : contrats responsables, aide à la complémentaire santé (ACS), accord national interprofessionnel (ANI).
Pour Jean-Pierre MOREAU, ces nouvelles dispositions conduiront inéluctablement à une augmentation des coûts de la santé, et donc des cotisations, qui fragiliseront l'accès aux soins. En effet, les planchers et les plafonds prévus pour les remboursements des frais en optique auront des effets inflationnistes sur les prestations.
Par ailleurs, la multiplication de paniers de soins entraînera une complexification, très coûteuse, des frais de gestion des contrats santé.
Quant à l'ANI, qui rendra obligatoire la participation financière de tous les employeurs du secteur privé en 2016, elle amènera sans doute des agents territoriaux à rejoindre le contrat santé de leur conjoint travaillant dans le secteur privé, faute d'un dispositif analogue mis en place par leurs employeurs. Elle les conduira aussi, pour la plupart, à souscrire une « sur-complémentaire » coûteuse. Pour Uni-ter, ce phénomène pervers fragilisera les (vous en avez lu 32%, il reste à lire 68%, de cet article.)
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