L'Europe doit faire face au vieillissement de sa population

La chute de la population à laquelle il faut s'attendre, bien que tous les pays ne soient pas logés à la même enseigne, va mettre les financements des dépenses sociales à rude épreuve et peser sur la croissance de chacun, quelle que soit sa politique sociale.

En Finlande, qui était un exemple de politique nataliste depuis 1938, grâce à la politique sociale généreuse des pays du Nord de l'Europe, aujourd'hui elle ne suffit plus, pour la première fois depuis 140 ans, à renouveler les générations, le nombre de morts a dépassé en 2016 de près de mille celui des naissances. Ce petit pays a enregistré 53 629 morts pour seulement 52 645 naissances.

Pourtant, ce n'est rien à côté de ce se passe en Italie, où les décès surpassent les naissances de 100 000 personnes par an, ce qui n'est pas le cas de la France.

Il y a quelques mois, le Maire d'un village pittoresque de la Sardaigne a mis en vente 200 maisons pour 1 euro chacune, dans l'espoir de le repeupler alors que sa population a chuté en cinquante ans de 2 250 habitants à 1 300 et une dizaine d'autres villages italiens ont tenté la même expérience, avec plus ou moins de succès et d'autres devraient suivre, car leur survie est à ce prix.

Ces dix (vous en avez lu 22%, il reste à lire 78%, de cet article.)

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