Les cliniques privées ne sont pas préparées au traitement des maladies infectieuses
Article lu 7769 fois, depuis sa publication le 01/04/2020 à 10:05:03 (longueur : 3207 caractères)
Chaque clinique a sa ou ses spécificités où des médecins spécialistes viennent traiter leurs patients, sur rendez-vous, en étant souvent à l'origine de leur création, qu'il ne faut pas confondre avec des hôpitaux privés ou associatifs, qui fonctionnent comme des hôpitaux publics, avec un accueil des urgences.
Cependant, elles sont plus faciles, grâce à leurs équipements et surtout grâce à leur personnel soignant, à adapter à l'accueil des malades atteints du Covid-19, que des hôtels, comme cela se pratique actuellement, faute de mieux, en Espagne.
Dans le contexte actuel, elles représentent une réserve précieuse de lits hospitaliers à laquelle on peut faire appel en cas besoin, sauf pour des cas d'une gravité extrême, qu'elles ne sont pas en mesure de traiter, d'où la nécessité des transferts sanitaires par avions, hélicoptères ou TGV, de malades ne pouvant pas être accueilli à l'instant T dans une région, faute de place.
En prévision de telles situations, des établissements privés ont déprogrammé des opérations non urgentes et augmenté leurs capacités de lits, mais mêmes dans les régions très exposées, elles sont gardées en réserve et peu sollicitées.
Ce n'est pas le cas des (vous en avez lu 38%, il reste à lire 62%, de cet article.)
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