La crise immobilière repart : entre illusion de reprise et menace de rechute

Après deux années de repli marqué, le marché immobilier français semblait enfin retrouver des couleurs en 2025. Depuis le début de l'année, les professionnels du secteur se voulaient plus optimistes, annonçant une reprise progressive après le marasme de 2023 et 2024. Selon les estimations du vice-président de SeLoger et MeilleursAgents, le nombre de transactions pourrait atteindre 925 000 ventes fin 2025, contre 845 000 en 2024. Ce redressement, bien que réel, reste fragile. Car depuis l'été, les signes d'un nouvel essoufflement se multiplient, laissant craindre que la crise immobilière ne soit en réalité qu'en sommeil, prête à repartir de plus belle.

Un printemps prometteur, un été qui refroidit les ardeurs

Le baromètre LPI-IAD, qui suit la conjoncture immobilière dans plus de 170 villes, avait pourtant de quoi rassurer au printemps. Le mois de juin 2025 affichait des performances comparables à celles de la période 2016-2019, marquant une embellie bienvenue. Mais la bonne surprise fut de courte durée. En juillet, traditionnellement un mois très actif sur le marché, les ventes ont chuté de 9,3 % par rapport à juin. Août, de son côté, n'a fait (vous en avez lu 16%, il reste à lire 84%, de cet article.)

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