Analyse d'un scénario d'une contagion en groupe

Le sort a voulu que ce scénario se déroule à Mulhouse, qui paye depuis le début de l'épidémie de coronavirus, un lourd tribut à celle-ci.

Le 17 février, Mulhouse a accueilli deux mille pèlerins, venus du monde entier pour cinq jours de prière, avant de retourner chez eux, exactement comme des villes de congrès, Monaco ou Deauville peuvent accueillir des congrès professionnels de cette importance.

Mulhouse a vu arriver des groupes d'adultes et d'enfants, alors que c'était en France une semaine de vacances scolaires pour les familles, on a pu voir les gens se tomber dans les bras avant de s'engouffrer dans l'église, un ancien supermarché surmonté d'une haute croix, hissée sur un triptyque en inox, de là est parti la contagion.
Elle aurait pu partir d'une quelconque réunion professionnelle, comme celle qui réunit chaque année en divers endroits dans le monde, les professionnels de l'assurance, où les compagnies d'assurances, les réassureurs et les courtiers se rencontrent entre eux et rencontrent leurs clients, les entreprises flanquées de leurs riskmanager et d'experts.

Le sort a voulu que ce soit une réunion de pèlerins, venus pour prier qui a été identifiée, pour avoir diffusé, malgré eux, le coronavirus, de retour dans leurs pays respectifs, qui y serait arrivé de toute manière, dans un monde où l'on bouge sans cesse.

Cette réunion à Mulhouse n'est pas une première, elle est organisée depuis 25 ans à la même époque et a réuni, en 2020 plus de 2 200 personnes, dont 295 enfants.

La foule débarque de (vous en avez lu 25%, il reste à lire 75%, de cet article.)

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