Le collectif des sages-femmes maintient dans l’immédiat sa revendication

Rappelons que l’annonce faite par la ministre de la Santé, Marisol Touraine de la création d’un statut médical spécifique pour les sages-femmes, dans le cadre de la fonction hospitalière publique, a ravivé la colère du collectif, qui réclamait la sortie de la fonction hospitalière, pour un statut de praticien hospitalier à l’image de celui dont bénéficient les médecins.

Suite à cette annonce, une partie de la profession, entend poursuivre la grève commencée en octobre dernier mais, comme on put le constater, cela est sans conséquence sur leur activité.

Une assemblée générale, tenue immédiatement à Paris et dans d’autres régions, a décidé d’autres actions régulières, dès à présent et dans les jours qui viennent, a précisé leur porte-parole, Nicolas Duriaux, mais sans en préciser la nature.

Jusqu’ici, les grèves des sages-femmes sont restées symboliques, sans entrainer de grandes perturbations, puisqu’elles peuvent être assignées pour assurer leurs soins aux patientes, qui ne peuvent pas être différés.

Leur porte-parole a fait savoir que :
« Les groupes de travail vont se poursuivre, on maintient la pression sur l’accès aux soins, on veut que les sages-femmes soient pleinement intégrées à la stratégie nationale de santé en tant qu’acteurs de soins primaires et de premier recours. »

Cependant, la revendication principale du collectif de création d’un statut de praticiens hospitaliers, calqué sur celui des médecins, risque d’avoir fait « long feu », faute de faire désormais l’unanimité parmi elles.

En effet, l’intersyndicale de sages-femmes hospitalières s’oppose à la (vous en avez lu 68%, il reste à lire 32%, de cet article.)

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