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Il devient impératif de favoriser les dons d’organes

Il devient impératif de favoriser les dons d'organes

Article lu 9264 fois, depuis sa publication le 10/01/2017 à 09:21:35 (longueur : 3209 caractères)


La technique de transplantation d'organes qui permet de sauver des vies a fait d'immenses progrès, mais sa mise en oeuvre se heurte au manque de donneurs potentiels.

En 2015, le nombre de greffes en France a augmenté de 7 % par rapport à 2014, avec 5 746 greffes réalisées, dont 60 % de greffes rénales.

Cette hausse a toutefois été très insuffisante face à la demande, le nombre de patients en attente d'un organe ne cessant pas d'augmenter, avec un presque doublement en dix ans, soit 21 378 personnes pouvant être greffées, grâce au progrès des techniques de transplantation.

Cette avancée se heurte au nombre de refus, dont les conditions d'exercice font l'objet de la réforme qui entre maintenant en application, après une longue gestation.

Après le vote de la loi de santé de décembre 2015 qui renvoyait à un décret d'application le soin de préciser les conditions et les modalités d'expression du refus sur lequel repose le principe du don d'organes, le gouvernement a consulté un panel d'intéressés, en vue de leur mise au point.

Il a fallu pas moins de huit longues réunions rassemblant les membres de l'Agence de biomédecine, des associations de patients, des professionnels médicaux et paramédicaux et des représentants des religions, pour aboutir, lors de la publication des décrets en août 2016, à une réforme aujourd'hui unanimement qualifiée de « consensuelle » et « d'apaisée » encore faudra-t-il qu'elle s'avère efficace pour atteindre l'objectif poursuivi.

Il faut savoir que le principe n'a pas changé, on est toujours tous donneurs d'organes présumés, sauf opposition et c'est à ce niveau que se situe le problème.

A partir du 23 janvier prochain, il sera possible de s'inscrire en ligne sur le registre national des refus et une simple opposition orale de la famille ne suffira plus à bloquer un don.

La réforme maintien le principe du consentement présumé des dons, tout en facilitant l'expression d'un refus de la part des donneurs potentiels, par contre, elle vise à réduire le droit d'opposition des familles ; mais sans le supprimer.

Lors de la discussion sur ce point de la loi de santé, il était question de limiter le droit aux refus aux seules personnes préalablement inscrites sur un registre national, pour leur permettre d'être informés et non plus consultés sur le prélèvement, comme aujourd'hui.

Cela aurait permis d'effectuer les transplantations d'organes en attente, sans se heurter au refus des proches d'un donneur potentiel et il y a trop souvent un, parmi eux, qui l'emporte.

Cette proposition a été rejetée par tous les professionnels, car elle revenait à forcer l'acceptation des familles, a révélé Bruno Riou, médecin responsable de la coordination des prélèvements d'organes et de tissus à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

Il faut croire que les autres membres du panel consulté étaient du même avis, puisque le législateur a finalement renoncé.

Le mot de la fin revient au Docteur Bruno Riou, pour qui « Si la reforme apporte des améliorations notables, elle ne devrait pas changer foncièrement les pourcentages actuels de refus ».

Au cas où il aurait raison, ce serait une occasion manquée.



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