Roselyne Bachelot hésite à paralyser le pays

La ministre de la Santé, auditionnée la semaine dernière par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, a indiqué à cette occasion aux députés, que l’épidémie de grippe A H1N1 a officiellement débuté en France métropolitaine, en précisant que le gouvernement n’entendait pas passer, pour l’instant, au niveau 6 du plan de prévention, pour ne pas paralyser le pays.
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L’annonce de la ministre s’appuyait sur le dernier bulletin épidémiologique en sa possession émis par l’Institut de veuille sanitaire, qui fait état d’un nombre de cas de grippes cliniques de 164 cas pour 100 000 habitants, par conséquent au dessus du seuil épidémique , moitié moindre.
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Roselyne Bachelot a rappelé aux députés les dispositions prises par le gouvernement pour permettre, le moment venu, à tous ceux qui le souhaitent, d’accéder à la vaccination, dans le cadre des autorisations de mise sur le marché des vaccins, délivrées par les autorités des santé européennes, attendues pour les premiers jours d’octobre, qui garantiront leur efficacité et leur sécurité.
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Elle n’exclut pas la possibilité que l’Agence européenne des médicaments retienne l’idée d’une seule injection et non deux comme cela était initialement envisagé, tout au moins pour certaines catégories de la population.
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Entre temps, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière sera à ses débuts.