Les écologistes de tous bords donnent de la voix

La cible préférée des écologistes est, depuis des décennies, la filière atomique avec pour leitmotiv « sortons du nucléaire » sans pouvoir dire comment faire.
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Pour gagner des adhésions à leur propos, ils doivent entretenir la peur du nucléaire or, depuis Tchernobyl, qui est entrée dans l’histoire, il ne s’est rien passé de notable et il a fallu le drame que vivent depuis quelques jours les japonais pour leur apporter le blé à moudre dont ils ont besoin.
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Ils bénéficient à cet effet des images terrifiantes passées en boucles sur les écrans de télévision, qui font alterner tsunami et nucléaire, avec des commentaires qui sonnent le glas.
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Pour sortir du nucléaire, ils déplorent le manque de transparence et l’absence de débat public en réclamant un « Grenelle » voire une consultation populaire, pour poser la question de la nécessité de l’énergie nucléaire.
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La France dispose, avec ses 58 réacteurs en activité le second parc nucléaire mondial, derrière les Etats-Unis, qui en exploitent une centaine, mais elle exploite le premier parc, en proportion de sa population.
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Grâce à cette puissance, la France tire 75 % de sa production d’électricité de la filière, nucléaire, à l’abri des soubresauts des approvisionnements de combustibles fossiles, dont les prix les prix flambent régulièrement, pour alimentent des centrales thermiques polluantes.
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C’est dans ce contexte que Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit, des chefs de file agissants des écologistes, ont décidé d’en appeler à la gauche, en prévision des prochaine élections présidentielles et législatives en demandant : « Il faut donc que le programme d’alternative de la gauche lance un grand débat et organise un référendum sur la sortie du nucléaire et ses modalités »
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En réponse, Benoît Ramon, porte-parole du PS a affirmé prudemment que l’on ne pouvait pas sortir du nucléaire du jour au lendemain, faute d’autres moyens de production d'électricité.
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Il donne à la France vingt ou trente ans pour disposer d’un mix fondé sur la sobriété et les énergies renouvelables.
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Pour ce qui est de la sobriété, celle-ci est sur le point de s’imposer aux Français par la hausse continue des carburantes autos, du fuel domestique, du gaz et de l’électricité, sans rapport avec l’évolution de leurs revenus.