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Selon une enquête réalisée par la Fédération hospitalière de France, la FHF, auprès de plus de 800 praticiens, en ville et à l’hôpital, seuls 72 actes sur 100 prescrits sont pleinement justifiés.
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Auparavant, à la suite d’un long travail, la FHF avait mis en évidence la masse d’actes médicaux plus ou moins contestables, effectués chaque année, tels que des analyses biologiques, radiographies, césariennes de confort, pose de « yoyos » superflus dans les oreilles des enfants, dépistages du cancer de la prostate à un âge avancé, qui peut conduire à des opérations inutiles, irréversibles et mutilantes.
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Ces examens, suivis d’interventions inutiles , indépendamment du fait qu’elles coutent chaque année des milliards d’euros à la Sécurité sociale, aux assurances santé complémentaire et, en fin de compte aux patients, sont souvent invasifs et traumatisants, sans parler de ceux aux conséquences irréversibles et mutilantes.
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La FHF revient à la charge avec ce sondage dont les médias se sont fait l’écho et dont il ressort que le corps médical reconnait lui-même l’importance du pourcentage, soit 28 % d’actes non pleinement justifiés, autrement inutiles et voir dangereux pour le patient.
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Selon cette enquête, la réponse varie peu selon qu’elle émane d’un médecin hospitalier, d’un spécialiste libéral ou d’un généraliste.
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Chacun reconnait des actes non pertinents dans sa propre discipline et les généralistes ne renvoient pas la faute sur les spécialistes, ni les médecins de ville sur les hospitaliers.
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Pour justifier des prescriptions à « tout va » les deux principales raisons citées sont la pression des patients et la peur des poursuites devant les tribunaux.
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Il est vrai que certains patients exigent de passer des examens et expriment leur mécontentement tant que l’on ne leur pas prescrit au moins 5 médicaments et tant pis pour leurs effets indésirables, que l’on peut soigner, en se faisant prescrire d’autres médicaments.
Les campagnes d’information grand public, qui visent les autres n’y changent pas grand-chose.
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Les médecins n’ont pas tord de se méfier des tribunaux, car depuis la loi Kouchner de 2002 on est passé d’un extrême à l’autre et les praticiens ne veulent pas prendre le risque de passer à côté d’une affection qu’ils auraient du constaté et traiter.
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Par ailleurs, côté patients, il faut faire preuve d’une grande force de caractère pour refuser un examen, voire une intervention que le praticien que vous avez consulté vous prescrit et, en vous voyant hésiter vous dit couramment : « pour ce que je vous en dis, c’est votre vie après tout ».
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Cependant, ce n’est pas une raison suffisante pour passer sur le billard si on n’en a pas envie, sans avoir un second avis.
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