Boire sur le lieu du travail est mal perçu ou même interdit

Pendant de longues années les brasseurs vendaient une bière légère à 2,5 degrés d’alcool, pour les ouvriers travaillant sur des chantiers, dans les cantines des entreprises il y avait des bouteilles d’un quart de vin en libre service et l’armée servait un quart de vin par repas aux jeunes appelés.

Ces pratiques se sont estompées avec le temps et un certain nombre d’entreprises ont interdit totalement l’alcool sur les lieux du travail, ce qui posait problème pour les pots, plus ou moins nombreux, organisés entre collèges, voire par la hiérarchie à l’occasion d’une promotion ou d’un départ.

A ces occasions, des employeurs ont eu maille à partir avec la justice, suite à des accidents mettant en cause des salariés sortis imbibés d’alcool, d’un de ces pots, organisé ou autorisés par l’entreprise.

Alors que ce dernier problème semble avoir été résolu par des interdictions, tout au moins dans les moyennes et les grandes entreprises, il semble que ce n’est pas tout à fait le cas, puisqu’il fallait un décret pour permettre aux entreprises d’interdire tout alcool au travail.

Jusqu’à présent, le Code du travail stipulait qu’ « aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n’est autorisé sur le lieu du travail » ce qui laisse largement de quoi boire à ceux qui en avaient envie, jusqu’au décret qui vient d’être publié au Journal officiel et qui stipule :

« Lorsque la consommation de boissons alcoolisée est (vous en avez lu 58%, il reste à lire 42%, de cet article.)

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