La loi sur l’égalité hommes-femmes sacrifie la notion de Bon père de famille

Dans le monde dans lequel nous vivons, les demoiselles sont désormais des dames, pour ne pas avoir à affubler les jeunes gens de damoiseaux, alors qu’il aurait été plus expressif de désigner les célibataires, selon leur sexe, de damoiselle ou de damoiseaux, mais l’administration, par crainte du ridicule en a décidé autrement.

A y regarder de près, cela ne contribuera pas réellement, dans l’immédiat, à l’égalité entre les sexes.

Aux Pays-Bas, les célibataires ont droit, officiellement, à partir d’un certain âge, au titre de Madame et elles en informent leur entourage, avec fierté, sans chercher à vouloir cacher leur âge.


En France, un problème des plus sérieux semble être l’établissement de l’égalité homme-femme, notamment, dans le domaine juridique.

Cette mission a été confiée à Madame Najat Vallaud-Belkacem, porte parole du gouvernement Ayrault, car elle est aussi, et ça on ne le sait peut-être moins, ministre des Droits des femmes.

C’est à ce titre qu’elle est chargée de faire voter la loi établissant l’égalité hommes-femmes et, à cette occasion, elle a buté sur la notion du « Bon père de famille », repris du droit romain, le « bonus pater familias » à l’occasion de la rédaction du premier Code civil, français.

Le Bon père de famille est cité depuis dans un quinzaines de textes de loi et notamment dans des de articles du Code civil, encore désigné par Code Napoléon.

On sait que l’Empereur a régulièrement assisté au comité de rédaction et semblait très acquis à cette notion, fort ancienne, mais qui n’a pas trouvé grâce auprès de notre ministre des Droits des femmes.

Elle en veut peut-être à l’Empereur, pour avoir traité, dans un seul et même article du Code civil de la protection des mineurs, des prodigues, des faibles (vous en avez lu 48%, il reste à lire 52%, de cet article.)

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