L’ordre des médecins est divisé sur les sanctions à prendre face aux soupçons d’euthanasie à Bayonne

La question de porter plainte ou non contre le docteur Nicolas Bonnemaison, qui a reconnu avoir abrogé à l’hôpital de Bayonne qui l’emploi, les souffrances des quatre patients en fin de vie, divise l’Ordre des médecins.
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Lors d’une réunion plénière du conseil de l’ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques, la majorité a décidé, par un vote à bulletins secrets, de surseoir à la décision de le traduire devant la chambre disciplinaire, faute de disposer de suffisamment d’éléments.
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En fait, il est reproché au docteur Bonnemaison, non pas d’avoir commis des actes d’euthanasie, des crimes réprimés par le Code pénal, niais d’avoir enfreint le code de déontologie médicale et la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie, ce qui illustre la difficulté de se contenter de cette loi.
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Cette affaire va relancer le débat sur l’euthanasie, que le législateur a voulu éluder par le vote de la loi sur la fin de vie, qui ne supprime pas les sanctions pénales, trop lourdes pour être applicables dans le cadre strict de l’euthanasie, pratiquée pour soulager les souffrances d’un malade en fin de vie. (voir article publié par RiskAssur : Jean Leonetti suggère un débat citoyen sur l’euthanasie après les élections à venir
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Les médecins qui condamnent l’euthanasie ne peuvent pas admettre la loi de 2005 et ceux qui admettent l’euthanasie, ne peuvent pas s’en contenter.
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L’indécision de l’ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques illustre la complexité de la position du corps médical face à la possibilité d’alléger les souffrances d’un malade en fin de vie.
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Même admis par la loi, on ne pourra jamais obliger un médecin à pratiquer un acte contraire à ses convictions, pas plus que de pratiquer une IGV.
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Une autre situation, bien plus délicate qu’il faudra bien aborder dans la foulée, est celle du suicide assisté , lorsqu’un malade lucide en fait la demande à son entourage, pour mettre fin à des souffrances reconnues.