Il est question de transformer des délits routiers en contraventions

La transformation en contraventions de délits routiers est l’une des propositions du rapport de la commission présidée par Jean-Louis Nadal, ancien haut magistrat, Président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, rédigé à la demande de la ministre de la Justice, Christiane Taubira.

Parmi ces délits figure le délit de conduite sous l’emprise de l’alcool, jusqu’à un taux de 1,6 gramme.

Cette proposition suggère en effet de transformer en contravention de 5ème classe « la conduite d’un véhicule sous l’emprise d’un état alcoolique caractérisé par la présence dans l’air expiré d’un taux d’alcool supérieur ou égal à 0,40 milligramme et inférieur à 0,80 milligramme ».

Cela représente, en matière d’alcoolémie mesurée dans le sang, entre 0,8 et 1,6 gramme par litre.

L’Association Prévention Routière a qualifié, dans son numéro de juillet/septembre de son magazine Circuler Autrement , une telle transformation de « vraiment grave »

On peut y lire qu’à 1,6 g, le risque d’un accident corporel grave est multiplié par 32, ce qui est inacceptable en matière de prévention des risques routiers, en sachant que bien des personnes qui ne sont pas des buveurs d’habitude ont du mal à tenir debout avec un tel taux d’alcool dans le sang … alors conduire ?

Pour la Prévention Routière, « On risque de se retrouver avec des centaines de tués en plus, au (vous en avez lu 57%, il reste à lire 43%, de cet article.)

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