Avec la taxe Zucman, la France engagée dans un débat mêlant morale et efficacité économique

La fiscalité des très grandes fortunes revient au centre du débat politique français avec une proposition qui suscite autant de passions que de crispations : la taxe Zucman. Derrière ce nom, celui d'un économiste français mondialement reconnu, Gabriel Zucman, qui milite pour un impôt minimal de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Une mesure présentée comme un outil de justice fiscale, mais qui soulève de nombreuses interrogations, tant sur son efficacité économique que sur sa faisabilité pratique.

Une taxe au cœur des inégalités
Dans les grandes lignes, le mécanisme est simple : taxer à hauteur de 2 % les fortunes dépassant les 100 millions d'euros. Concrètement, pour un patrimoine évalué à 100 millions, cela représenterait un prélèvement de 2 millions d'euros. L'image est frappante : celui qui possède 100 millions en conserverait 98 après prélèvement. La question se pose alors : de quoi est-il réellement privé ? La fortune demeure colossale, et si elle est judicieusement placée, le capital sera rapidement reconstitué. A (vous en avez lu 15%, il reste à lire 85%, de cet article.)

…

Cet article est réservée aux abonnés à RiskAssur-hebdo Privilège

Vous êtes déjà abonné, pour vous identifier, cliquez ici

Abonnement en ligne
Abonnement 12 mois pour 504 euros ttc, en cliquant ici
Abonnement 1 mois pour 56,40 euros ttc, en cliquant ici

Cliquer ICI pour lire d’autres articles
de la rubrique Faits de sociétés

---