Manifestations violentes du dérèglement climatique

A en croire nos anciens, le climat, n’est plus le même que dans le temps , cependant force est de constater que de récents évènements climatiques sortent de l’ordinaire et que leur accumulation apparaît comme une manifestation d’un dérèglement climatique, que les scientifiques imputent aux émissions de gaz à effet de serre, en nous conjurant de les infléchir, avant qu’il ne soit trop tard.
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Dans ce contexte, nous voudrions attirer l’attention sur deux évènements climatiques hors normes, largement évoqués en ce moment par les médias, l’inondation de Bangkok la capitale de la Thaïlande, une mégapole de 12 millions d’habitants et la tempête de neige qui vient de s’abattre sur la côte Est des Etats-Unis.
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Bangkok est actuellement, touché par les répercussions d’une mousson d’une intensité exceptionnelle, qui dépasse les moyens d’évacuation de l’eau de l’agglomération, en direction de la mer.
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Durant la mousson, il tombe habituellement 88% de la pluviométrie régionale de l’année, soit en gros près de 1280 mm, or cette année, il en est tombée entre mai et septembre, 1604 mm, ce que les climatologues expliquent par la persistance inhabituelle de dépressions tropicales.
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Bangkok est actuellement la victime d’une pluviométrie exceptionnelle, dont les conséquences sur le terrain ont été aggravées par son développement urbain galopant, qui a conduit l’ancienne « Venise de l’Asie » à bétonner ses carneaux, d’où l’accumulation d’importantes quantités d’eau, bloqués en son amont, faute de pouvoir s’écouler.
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Il appartient aux pouvoirs publics thaïlandais d’en tirer les conséquences pour éviter de nouvelles inondations à l’avenir.
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Pendant ce temps la côte Est des Etats-Unis a connue, fin octobre, une tempête de neige, comme celles qui se produisent habituellement au cœur de l’hiver, une tempête qui n’a rien d’exceptionnel dans la zone touchée, sauf qu’elle est historiquement précoce selon les services météorologiques.
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Les chutes de neige, y compris à Manhattan, ont paralysé la circulation sur les routes, le rail et dans les airs, à cause de la paralysie de ses grands aérodromes de la région qui s’en est suivie.
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Des mesures d’urgence ont dû être prises alors que les moyens d’intervention pour faire face aux évènements climatiques hivernaux ne devaient pas encore être opérationnels.
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Ces quelques évènements, et bien d’autres, devraient motiver les représentants des pays membres de l’ONU, qui vont se réunir pour la quatrième fois avant la fin d’année, de sortir de leur immobilisme, en mettre au point la convention relative à la réduction et à la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre, auxquelles les scientifiques imputent le réchauffement climatique.