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Les pharmaciens, malgré les apparences, ne sont pas des commerçants comme les autres

Article lu 25334 fois, depuis sa publication le 02/04/2012 à 10:03:46 (longueur : 3622 caractères)


En pénétrant dans une pharmacie, même celle d’une grosse commune de province, on se croirait, s’il n’y avait pas la croix verte qui surmonte l’entrée, dans une parfumerie ou dans une boutique de cosmétique des temps modernes.
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Rien n’y manque, même pas les affiches signalant les promotions, aujourd’hui dans l’air du temps, comme trois produits pour le prix de deux.
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Les médicaments vendus sur ordonnances sont rangés dans des tiroirs, souvent dans le local qui faisait office, en son temps, de laboratoire servant à la préparation des potions et des cachets prescrits par le médecin de famille à ses patients.
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Désormais, les parfums, les cosmétiques et un nombre croissant de médicaments vendus sans ordonnances sont disponibles, sur des présentoirs, placés sur les pourtours du magasin, pour attirer à l’attention des chalands.
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Le pharmacien, qui a le monopole de la vente de médicaments, y compris ceux vendus sans ordonnance, bénéficie de ce fait d’une clientèle captive qui vient, ordonnance, carte vitale et parfois celle de tiers payant à la main, acheter les médicaments qui leur ont été prescrits par leur médecin.
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En contrepartie, la pharmacie doit être la propriété d’un docteur en pharmacie, participant personnellement à son exploitation et, en son absence, la présence d’un pharmacien diplômé est obligatoire, pour être en mesure de remplir les obligations d’information et de conseil que le pharmacien doit à la clientèle.
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Il doit notamment s’assurer que le client a bien compris l’usage du médicament qui lui a été prescrit, de lui rappeler et de mentionner les prises sur les boîtes, et de vérifier, dans la mesure du possible, l’existences de risques d’incompatibilité avec un autre médicament qui lui été prescrit.
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Il doit aussi le conseiller, dans le cadre de la pratique croissante de l’auto-médication, sur le choix des médicaments vendus sans ordonnance.
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C’est dans ce contexte que l’association UFC Que choisir a cherché à vérifier si les pharmaciens assurent correctement leur mission de conseil.
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Elle a procédé sous forme de « testing » effectués par des bénévoles, qui sont entrés de manière anonyme, munis de caméras cachées dans un certain nombre de pharmacies.
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Cette enquête a mis en lumière, selon UFC Que choisir « une défaillance majeure de la part des pharmaciens sur leur obligation de conseil » d’où la conclusion du président de l’association, Alain Bazot, que « cette défaillance ramène les pharmaciens à des commerçants comme les autres. »
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Ce jugement sévère est fondé sur le constat, que dans une situation d’achat en automédication de deux médicaments incompatibles entre eux, seul dans une pharmacie sur deux, il a été indiqué spontanément l’interaction entre deux médicaments, l’un à base d’aspirine et l’autre contenant de I’ibuprofène.
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Mais les « testeur » ont-ils été servis par un docteur en pharmacie, qui ne peut pas ignorer cette incompatibilité ou par un simple vendeur, que rien ne permet de distinguer ?
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Pour sa défense, l’ordre des pharmaciens constate que l’enquête n’a portée que sur 648 pharmacies sur les 23 000 ouvertes en France, ce qui laisse planer, selon lui, un doute sur sa représentativité.
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Un autre point de l’enquête a porté sur la flambée des prix des médicaments courants vendus sans ordonnancé et sur les écarts pouvant aller de près de un sur quatre, entre deux pharmacies, pour un même médicament.
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Ce constat ne milite pas en faveur du maintien du monopole des pharmaciens sur ce type de produits, que les grandes surfaces souhaitent pouvoir offrir à leur clientèle, dans des conditions appropriées.



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