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On sait par la publicité émanant des organismes d’assurances qui proposent des plans épargne retraite, que la majorité des actifs du secteur privé sont aujourd’hui dans l’impossibilité de se faire une idée de leur revenu de remplacement, le jour de le retraite venu.
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Pour ce qui est de la retraite de base de la Sécurité sociale gérée par la Caisse nationale d’assurance sur la vie, la CNAV, l’incertitude est née de la réforme Balladur de juillet 1992 qui a substitué à la prise en compte, pour le calcul des droits, les 25 meilleurs années du cursus professionnel aux 10 retenus initialement.
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Avant la réforme Balladur, en considérant que la moyenne des 10 meilleurs années, correspondait en gros, dans le cas d’un cursus normal, au salaire de fin de carrière et qu’à l’âge légal de départ à la retraite de 65 ans, les salariés avaient cotisé les 150 trimestres réglementaires, on pouvait se faire une idée précise des droits en fin de carrière.
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Dans cette hypothèse la pension à verser par la CNAV correspondait, toutes catégories de salariés confondus à 50% du salaire de fin de carrière, dans la limite de la première tranche du salaire, la trancher T1, couvert par la Sécurité sociale. #
Depuis la réforme Balladur de 1992, cet équilibre est rompu, en sachant que les pensions à servir par la CNAV, qui dépend comme précédemment du déroulement des carrières, sont de plus en plus difficile, dans la conjoncture actuelle, à prévoir et à établir.
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La seconde incertitude vient des régimes de retraite complémentaires par répartition, à rendement non défini.
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Le régime qui vient en complément de régime de base, géré par l’Arrco, était conçu pour compléter les pensions de la CNAV à concurrence de 25% pour assurer à tous les salariés du privé une pension de l’ordre de 75 % sur la tranche T1.
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Le régime des cadres, géré par I'AGIRC était de son côté conçu pour servir à ses ressortissant une pension pouvant atteindre, selon le déroulement de leur carrière , une pension comprise entre 65 et 75% de leur dernier salaire.
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Jusqu’à une période récente, il était encore relativement facile, passé 50 ans, d’estimer le niveau des pensions complémentaire à atteindre, bien évidemment sous réserve d’un accident de parcours, en fin de carrière.
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Depuis, ce calcul, compte tenu des incertitudes qui pèsent sur le rendement futur des régimes de retrairait par répartition, devient moins certain.
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Cependant, l'incertitude majeure qui pèse sur le niveau du revenu de remplacement, une fois le retraite venue ne vient moins de la baisse de rendement des régimes, qui finiront par trouver un certain équilibre mais de l’incertitude qui pèse sur déroulement des carrières des salariés en fin de vie professionnelle.
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L’incertitude avancée par les professionnels est parfaitement justifiée.
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