Le Japon revient provisoirement au nucléaire

Le gouvernement japonais revient progressivement sur les mesures antinucléaires dictées par les circonstances, à la suite de la catastrophe de Fukushima de mars 2011.

Avant l’accident de Fukushima, l’énergie nucléaire produisait entre un quart et un tiers de l’électricité consommé au Japon, en attendant de monter à 50%.

Contrairement à la France, le Japon n’a aucune possibilité d’importer de l’électricité d’un pays voisin, pour faire face à une situation de pénurie et ne peut que compter que sur ses propres capacités de production d’électricité.

La mise à l’arrêt de la totalité des réacteurs a créé, à l'instant T, une situation de pénurie, que les Japonnais ont été obligés de supporter, en réduisant leur consommation d’une manière drastique.

Le gouvernement japonais vient d’adopter, trois ans plus tard, une nouvelle politique énergétique qui revient sur la décision de mise en sommeil de toutes les centrales nucléaires du pays.

Ce plan prévoit la remise en marche progressive des réacteurs, qui seront jugés sûrs par l’autorité de régulation du nucléaire, l’ARN.

Il n’est plus question d’abandonner le nucléaire d’ici 2040, cependant le (vous en avez lu 46%, il reste à lire 54%, de cet article.)

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