Préparons-nous aux périodes de sécheresse Article lu 14734 fois, depuis sa publication le 12/07/2011 à 09:04:18 (longueur : 2231 caractères)
Il ressort du rapport Climsec élaboré par Météo-France au cours de ces trois dernières années, que la vague de sécheresse du printemps 2011, qualifiée d’exceptionnelle, ne l’était pas réellement.
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Cette étude traite de l’impact prévisible du changement climatique sur les pluies et sur les réserves d’eau des sols, en conduisant à des projections alarmantes.
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On peut en déduire qu’à l’avenir les phénomènes de sécheresse inhabituels seront de plus en plus fréquents et plus intenses, malgré des précipitations constantes.
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La raison en est une évaporation de l’eau présente dans le sol, due à l’augmentation des températures moyenne.
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Rappelons à cet égard que le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat, le Giec, table sur une hausse moyenne des températures mondiales de 1,1 à 6,4 degrés d’ici la fin du siècle, selon les efforts accomplis dans le domaine de la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
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Selon Météo- France, le phénomène, tel que l’on peut le constater actuellement ne peut que s’intensifier à partir de 2050 avec, en plus, une diminution prévisible des précipitations, après 2080.
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Dans ces conditions, alors que la tendance à l’assèchement des sols est déjà significative pour la moitié sud de la France, après 2080 la sécheresse pourrait devenir extrême sur tout le territoire.
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Le changement climatique aura des effets plus ou moins marqués sur le secteur agricole, en fonction des régions des cultures et des saisons.
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De longues périodes de sécheresse peuvent par ailleurs provoquer un tassement du sol et une dislocation des fondations des habitations suivi, en cas de nouvelles pluies en gonflant les sols argileux , de tensions sur les murs des maisons qui se fissurent , jusqu’à leur l’effondrement, un risque couvert par la garantie des catastrophes naturelles , les CatNat.
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Selon le Bureau de recherches géologiques et minières, le BRGM, environ 400 000 maisons sont construites sur des sols classés à cet égard en » zone d’aléa fort ».
Cette évolution devrait se traduire, par une forte augmentation des demandes d’indemnisation, qui nécessitent une reconnaissance d’état de catastrophe naturelle par les pouvoirs publics, pour être prises en considération.
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