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Tati devrait pouvoir fumer sa pipe sans porter atteinte à la loi Evin
C’est un problème de taille, peut-on rétablir la célèbre photo dans sa version initiale, montrant l’acteur sur sa bicyclette, la pipe entre les dents, sans compromettre les objectifs des campagnes anti-tabac.
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Des députés de l’opposition ont fait adopte par la commission des Affaires culturelles une proposition de loi voulant lutter contre certaines interprétations caricaturales de la loi Evin, en excluant les œuvre artistiques de son champs d’application.
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Il ne s’agit pas que de la pipe de Tati, mais aussi, entre autres, de la cigarette de Jean-Paul Sartre qui dérangeait sur le catalogue d’une exposition à la Bibliothèque nationale et de Malraux, son éternelle la cigarette entre les lèvres, sur un timbre, qui ont conduit, à falsifier l’histoire culturelle.
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Les associations anti-tabac, qui ont l’oreille des pouvoirs publics, ont immédiatement dénoncé une brèche dangereuse dans la loi Evin.
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Il faut aussi les comprendre, car malgré tous les efforts, le tabagisme, surtout parmi les jeunes, ne fléchit pas et qu’il est possible, par le biais artistique, de donner naissance à une imagerie incitant à la consommation de tabac.
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Finalement, les auteurs de cette proposition de loi ont accepté de la retirer, en échange de la promesse du gouvernement d’élaborer très t rapidement une circulaire qui visera à la fois l’intégrité des œuvres culturelles et les objectifs de lutte contre le tabagisme.
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Ce texte, destiné à combler un vide juridique, qui devra être opérationnel d’ici une quinzaine de jours, sera présenté par la secrétaire d’Etat à la Sante, Nora Berra.
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Les auteurs de la proposition de loi, se réservent la possibilité de revenir à la charge, si la circulaire ne se satisfait pas
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