La réforme du permis de conduire, ce qui a changé

Le secrétaire d’Etat aux transports, Dominique Bussereau qualifie d’encourageants les résultats de la réforme du permis de conduire, le permis B, initié le 13 janvier 2009, à l’occasion d’un bilan à mi-parcours de cette réforme.
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On peut lire sur le Portail du gouvernement que, les épreuves du permis sont mieux adaptées aux attentes des candidats.
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Dominique Bussereau fonde son appréciation sur l’augmentation du taux de réussite aux épreuves, qui a dépassé, en juillet 2010, pour la première fois, la barre des 60%, alors qu’il était de 56,6% fin 2008.
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La réforme qui a pour objectif, comme annoncé par le Premier ministre, de rendre l’obtention du permis moins longue, moins cher et plus sure, ne veut pas dire, a précisé Dominique Bussereau, qu’il sera plus facile à obtenir à obtenir.
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On note simplement que, dans le cadre de la réforme, les procédures administratives ont été simplifiées pour faciliter l’accès à l’examen, par contre on ne voit pas en quoi son coût en serait affecté.
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Dans l’examen du code, qui comporte toujours 40 questions, celles un peu piège, ou qualifiables de ringardes, d’obsolètes ou d’inadéquates ont été supprimées.
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Toute une série de questions où il y avait des ambiguités a été reformulé, a précisé le secrétaire d’Etat aux transports.
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Par ailleurs, des questions liées à de nouvelles thématiques, comme l’écomobilité ou les réflexes à avoir face aux tramways ou aux véhicules électriques, sont introduites dans la banque des questions, qui en comporte désormais 638 contre 520 précédemment. #
L’apprenti-conducteur, qui se verra poser 40 questions parmi les 638 figurant dans la banque des questions, doit en principe connaitre les réponses à toutes, pour avoir la certitude de passer avec succès l’épreuve.
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Ils ne sont pas placés sur un pied d’égalité car la facilité à faire face à cet examen dépendra du niveau de culture et du mode de vie de chacun et ce quel que soit son origine.
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Le candidat au permis, qui a l’habitude de circuler en voiture, depuis sa tendre enfance, sera favorisé par rapport celui qui découvre la circulation automobile à l’occasion de sa première leçon de conduite en auto-école.
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C’est aussi, mais peut être dans une moindre mesure, le cas des candidats, qui après avoir passé l’épreuve du code, sont placés, face à l’épreuve de la conduite, qui fait appel à des qualités innées de sang-froid, d’adresse et de capacité de réaction.
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Depuis le 1er avril 2010, l’épreuve de la conduite doit répondre au thème « Apprendre la route. »
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L’examen de conduite doit passer « d’une logique d’erreurs à une logique de compétence, d’une logique piégeuse à une vraie logique de bilan de compétences ».
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Les candidats qui, dans l’ancien temps devaient faire un demi-tour sans caler, sur des pavés humides; en savent quelque chose.
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La mise en pratique de cette réforme, sans doute révolutionnaire par rapport aux errements du passé, suppose la formation des moniteurs d’auto-écoles à son enseignement.
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Elle repose aussi sur l’information des examinateurs et sur leur adhésion aux nouvelles conditions de délivrance des permis.
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Pour passer l’examen de la conduite, le candidat devra obtenir au moins 20 points sur 30 dans une grille de notation récapitulant ses compétences sur trois rubriques, connaître et maîtriser son véhicule, appréhender la route et partager la route avec les autres usagers.
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On voit ici tout suite l’idée sous-jacente d’une circulation apaisée, laissant s’écouler le flot de véhiculés sans accrochages ni accidents, chaque automobiliste respectant les droits des autres usagers de la voie publique.
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Pendant l’épreuve, dont la durée reste fixée à 35 minutes, il sera noté sur sa capacité à déceler les changements de contexte de circulation et à s’y adapter, ce qui laisse à l’examinateur une large plage d’appréciation.
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Il sera demandé au candidat, pendant 5 minutes de se diriger, à sa convenance, vers un lieu précis et ce sera désormais à lui de trouver l’emplacement où réaliser les manœuvres.
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Le candidat ne devra pas commettre d’erreurs éliminatoires telles qu’un stop ou un feu rouge grillé ou la circulation sur une bande d’arrêt d’urgence.
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Après avoir rédigé ces quelques lignes, la rédaction de RiskAssur aimerait pouvoir ajouter que désormais le permis de conduire sera délivré objectivement, tout risque d’arbitraire étant éliminé mais, le pouvons-nous ?