La Journée Internationale des forêts

C’est vers la fin des années 1970 que la FAO, l’agence des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation, dont le siège es à Rome, a institué le 21 mars de chaque année, Journée Internationale de la, ou plutôt, des forêts.
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Son objectif est de promouvoir l’importance des différentes fonctions des écosystèmes forestiers du monde.
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Bien que cette journée passe généralement inaperçue du grand public, son objectif est pourtant de le renseigner sur les prestations fournies par les forêts, afin que celles-ci soient reconnues et appréciées à leur juste valeur.
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La forêt fournit d’abord du bois, c’est un lieu de détente et de promenade pour les citadins, et elle sert de refuge à de nombreuses espèces, végétales et animales.
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En 2010, la Journée Internationales des forêts a été l’occasion, pour le ministère du Développement durable de parler de la forêt française, tout en invitant le public de s’y promener, tout au moins dans celles appartenant au domaine public de l’Etat ou des collectivités territoriales.
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Ainsi, nous apprenons que la surface des forêts françaises a doublé depuis 1850 et couvre aujourd’hui environ 15 millions d’hectares, soit plus du quart de notre territoire national.
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Actuellement elle s’accroit encore de 40 000 ha par an.
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La forêt française, est la première forêt feuillue d’Europe dont 74% sont des propriétés privées, réparties entre 3,8 millions de propriétaires, dont 200 000 possèdent plus de 10 ha chacun.
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Les forêts publiques se répartissent entre 10% pour l’Etat et 16% pour les collectivités territoriales et elles sont gérées par l’Office national des forêts, un établissement public à caractère industriel et commercial.
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La plus grande partie de la forêt française a pour vocation de produire du bois d’œuvre de qualité, dans le cadre d’une gestion durable, soucieuse de la conservation de la diversité biologique et du maintien des potentialités des sols, en évitant toute évolution irréversible.
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La filière forêt-bois regroupe plus de 450 000 personnes, aux métiers très divers et complémentaires.
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Le ministère de développement durable a également précisé ce qu’il faut entendre par une gestion durable des forêts :
Il s’agit de permettre que la forêt nous apporte, sans s’appauvrir, ce que nous attendons d’elle en s’attachant à lui conserver le maximum de possibilités d’évolution.
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Une attention particulière est à accorder aux sols, à la diversité biologique des écosystèmes et aux paysages.
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En outre le ministère a insisté sur la complexité de l’écosystème forestier, en rappelant qu’une forêt tempérée comme la notre associe des organismes vivants, arbres, autres végétaux, animaux de toutes trailles, à des milieux très diversifiés, présentant une grande diversité biologique, qu’il faut respecter.
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Nous espérons que ces quelques lignes inciteront le lecteur à profiter du retour des beaux jours pour faire prochainement une promenade en forêt.