Malgré la crise les européens partent en vacances
Article lu 11013 fois, depuis sa publication le 22/06/2010 à 14:30:00 (longueur : 4095 caractères)
Comme en 2009, les effets de la crise continuent à se faire sentir en 2010 sur les intentions de départ en vacances, qui ne retrouvent pas les niveaux de 2008, où 67% des Européens indiquaient partir en vacances d'été, ils sont 64% en 2010 a avoir l'intention de partir en vacances au moins une fois cet été (68% pour les Français).
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C'est la principale information qui ressort de l'enquête réalisée par Ipsos à la demande du Groupe Europ Assistance auprès d’un échantillon de 3 500 Européens (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens).
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Notons que la crise a une influence sur les intentions de départs « multiples » durant l'été. C’est particulièrement vrai pour les Français et les Britanniques, qui sont respectivement 19% et 34% à vouloir partir plusieurs fois cet été, alors qu’ils étaient 32% et 42% il y a deux ans.
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C'est peut être du à la crise, 80% des Européens vont rester en Europe pour les vacances, c'est 2 points de plus qu'en 2009. Les destinations privilégiées sont les pays Méditerranéens : l’Italie (19%, -2 points), l’Espagne (16%, -1 point) et la France (16%, stable).
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Encore, probablement un effet de la crise, 48% des Européens déclarent qu’ils resteront dans leur propre pays, c'est 2 points de plus que l'en dernier.
En France, 60% des Français passeront leurs vacances dans leur pays, c'est une progression de 6 points.
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La destination préférée des Européens est la mer, pour 62% mais avec un recul de 2 points. Se sont les Italiens, 73%, qui sont le plus attirés par la mer.
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Les Britanniques se montrent davantage attirés que la moyenne par les « voyages itinérants » (29%, -3 points). La montagne, quant à elle, suscite cette année davantage d’intérêt que la moyenne chez les Allemands (24%, + 8 points) et les Italiens (24%, +4 points).
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60% des Européens interrogés recherchent avant tout en vacances le repos. C’est le cas au Royaume-Uni (64%, +9 points), en Espagne (61%, +7 points) et en Belgique (66%, +7 points).
Notons que pour 38% vacances rime avec découverte.
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Après une baisse forcée du budget vacances en 2009, cette année la moyenne européenne remonte de 17 euros pour atteindre 2 083 euros, mais cela ne compense pas la chute de l'an dernier.
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Il y a d'importantes différences entres les pays, ainsi le budget vacances remonte de 123 euros en France (budget moyen de 1 945 euros en 2010 contre 1 822 euros en 2009), de 142 euros au Royaume-Uni (budget moyen de 2 372 euros en 2010 contre 2 230 euros en 2009) et 220 euros en Espagne (budget moyen de 1 879 euros en 2010 contre 1 659 euros en 2009). Mais il baisse de -72 euros en Italie (budget moyen de 2 132 euros en 2010 contre 2 204 euros en 2009), de -55 euros en Autriche (budget moyen de 2 278 euros en 2010 contre 2 333 euros en 2009) et de -194 euros en Allemagne (budget moyen de 2 150 euros en 2010 contre 1 956 euros en 2009).
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Ainsi, l’Allemagne rejoint ainsi la France et l’Espagne sous la barre des 2 000 euros.
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Notons que la crise aura ainsi une influence importante sur le « budget-vacances » pour 42% des répondants (-2 points). Ces derniers feront en particulier des économies sur les loisirs et les sorties (68%), et l’habillement (66%).
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Les Français pour qui la crise aura une influence sur leur budget-vacances sont 66% (-6 points) à envisager une baisse de leurs dépenses sur les loisirs et les sorties, et 59% (-6 points) à envisager une baisse de leurs dépenses sur l’habillement. Le poste budgétaire qui profite le mieux de ce phénomène étant les transports et la voiture (42%, -17 points).
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Enfin, malgré la crise, les Européens restent soucieux de leur bien-être pendant les vacances.
A ce sujet, les modes d'hébergement privilégiés restent ceux qui garantissent un certain confort : 69% des Européens loueront une maison, une chambre d'hôtel ou une chambre d'hôte (-2 points), et 21% se rendront dans une résidence secondaire (-1 point), tandis que le camping-caravaning ne semble pas vraiment tirer bénéfice des effets de la crise (14%, +2 points), sauf au Royaume-Uni (22%, +8 points).