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Des moustiques génétiquement modifiés en charge de la lutte contre la dengue
On sait que la dengue, une maladie tropicale qui sévit en Asie et qui se manifeste également à la Martinique et en Guyane, avec un risque d’incursion en métropole. Elle est transmise par les piqures de moustiques femelles, d’où l’idée de les priver des moustiques males, nécessaires à la reproduction de l’espèce.
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Un projet évoqué dans ce but est de développer des moustiques mâles stériles, de nature à tromper la gente féminine de l’espèce, en mettant ainsi fin à leur prolifération.
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Répondant au même objectif, 6000 moustiques génétiquement modifiés ont été lâchés en Malaisie, des mâles du genre Aedes, l’espèce qui transmet la dengue par l’Institut de recherche médicale de l’Etat de Pahang.
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D’après ce que l’on sait, il ne s’agit pas de mâles stériles mais de moustiques modifiés de façon à ce que leur progéniture meure rapidement, ce qui à moyen terme, devrait entraîner une nette baisse de leur population, voire leur disparition.
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Il ne faut pas s’étonner, dès qu’il est question d’un projet fondé sur de organismes génétiquement modifiés, des OGM, de voir déclencher des vagues de protestations, ce qui n’a pas manqué d’être le cas à cette occasion.
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En l’occurrence, c’est un collectif d’associations actives dans la santé et l’environnement, Third World Network qui s’en est chargé.
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Cependant le test s’est déroulé entre le 21 décembre 2010 et le 5 janvier 2011 et il s’agit maintenant, pour l’institut, de recueillir et d’analyser les résultats.
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