Recul des défaillances d'entreprises au 1er trimestre 2010

Après un recul des défaillances d'entreprise observé fin 2009, de -02%, il se confirme au 1er trimestre 2010, avec -05,%.
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Altares indique qu'après douze trimestres consécutifs de hausse des défaillances d'entreprises, les premiers signes d'une détente étaient perceptibles fi n 2009, cette tendance se confirme en ce début d'année 2010 ouvrant la voie à de meilleures perspectives.
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Depuis le début de l'année, 16 052 jugements ont été prononcés au titre d'une ouverture de redressement judiciaire ou d'une liquidation judiciaire directe et 280 au titre d'une sauvegarde.
Les PME repassent au vert mais la fi n mars a été compliquée.
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Altares précise que les micro-entreprises sont les plus représentées dans la population des défaillances, 93 % des entreprises jugées emploient moins de 10 salariés. Ces 15 000 micro-entreprises tentent de résister mais elles sont encore 1 % de plus par rapport au 1er trimestre 2009 à avoir connu la défaillance en ce début d'année 2010. Crise ou reprise, les jeunes entreprises demeurent fragiles. Le nombre d'ouverture de procédures sur des entreprises de moins de 3 ans a encore fortement augmenté depuis le début de l'année (+ 20 %). Une entreprise défaillante sur quatre a moins de 3 ans.
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Concernant les SARL, plus de 11 000 ont défailli, soit 4 % de plus qu'un an plus tôt.
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Par contre, les défaillances d'entrepreneurs individuels reculent de 9 %.
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Concernant les PME de 10 salariés et plus, elles s'inscrivent sur une tendance clairement plus favorable, avec un recul de - 16 % des défaillances. Enfin, au-delà de 50 salariés, l'amélioration est plus rapide avec - 41 % de défaillances.
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Toutefois, Altares fait remarquer que la toute fin du mois de mars a été très difficile ; le tiers des sociétés de plus de 50 salariés ayant déposé le bilan en mars l'a fait sur les seuls 2 derniers jours du mois, les 30 et 31 mars.
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« Après une année 2009 rude pour de nombreux entrepreneurs, le début 2010 reste hésitant. Le mois de janvier a encore été lourd en défaillances d'entreprises avant que février puis mars ne scellent plus favorablement le trimestre », observe Thierry MILLION, responsable des analyses. « L'accélération de grosses défaillances sur les tous derniers jours de mars rappelle que l'économie est à peine convalescente. Le signal de la reprise tintinnabule donc plus qu'il ne retentit ; néanmoins, l'horizon s'éclaircit. Le ralentissement, dans un premier temps, puis la baisse, désormais, des défaillances d'entreprises confirme un regain d'activité et la reconquête des affaires. Les PME vont tenter de renouer au plus vite avec la croissance. Pourtant, la crise est passée par là asséchant bon nombre de trésorerie. Comment donc, ces PME vont-elles réussir à financer cette reprise et l'augmentation de BFR qui en résultera ? Sur ce premier trimestre 2010, 23 % des entreprises défaillantes payaient leurs fournisseurs avec des retards supérieurs à 30 jours ; elles étaient 20 % il y a un an. Ces entreprises pourront difficilement défendre un redressement judiciaire. Elles sont donc destinées à être liquidées comme au final le sont 92 % des ouvertures de jugement selon l'étude Altares-Deloitte publiée le 23 mars. Dans cette hypothèse, les créanciers chirographaires peuvent mettre un trait sur leurs créances. Or rappelons-le, une défaillance d'entreprise sur quatre est due à un retard de paiement client. Le cash est, et restera, le nerf de la guerre. Réussir sa reprise, nécessitera donc de redoubler de vigilance sur ses arbitrages de crédit clients ».