Tentative d’analyse des mauvais résultats de la sécurité routière en février

Les chiffres, sont tombés secs et impitoyables, au mois de février 2011, 273 personnes ont été tuées sur les routes de France, soit 19 de plus qu’en février 2010.
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Selon la sécurité routière, la responsabilité en incombe à la météorologie qui a favorisé la circulation automobile, malgré la hausse du prix des carburants et un moindre respect des limitations de vitesse.
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Les conditions météorologiques n’expliquent pas tout, car si la période neigeuse du mois de février 2010 a obligé un certain nombre d’automobilistes à rester chez eux, tandis que ceux qui devaient circuler étaient exposés à des risques accrus.
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On évoque aussi l’assouplissement des conditions de récupération des points perdus sur les permis de conduire pour expliquer le moindre respect des limitations de vitesse, qui cependant n’a pas d’incidence sur les dépassements à grande vitesse.
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Ce qui est impressionnant c’est l’augmentation de la mortalité sur route, exprimée en pourcentage : +7,5% de tués en plus, le même mois, d’une année sur l’autre devrait effectivement donner à réfléchir.
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Cependant, il faut s’habituer à de tels sauts, de préférence en baisse bien entendu, au fur et à mesure que le nombre global des tués est en baisse, ce qui fait que la part de chaque victime, comme de chaque vie épargnée, exprimée en pourcentage augmente en valeur relative.
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Les automobilistes qui prennent la route n’ont pas envie de se tuer, mais certains sont trop sûr d’eux et ils prennent des risques inconsidérés, surtout ceux qui ne sont pas en état de conduire.
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Seule une analyse pointue de chaque accident permettrait d’établir un arbre des causes et de classer chaque catégorie d’usagers en fonction des risques qu’ils représentent dans la circulation, afin de pouvoir agir en conséquence.
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A défaut, les pouvoirs publics sont condamnés à l’incantation.