Les accidents domestiques tuent trois fois plus que la route
Article lu 8898 fois, depuis sa publication le 01/03/2011 à 08:38:30 (longueur : 1969 caractères)
Parmi les 18 500 accidents mortels de la vie courante, relevés par l’Institut de veilles sanitaire, l’Invs, chaque année en France, 11 500 sont des accidents domestiques, chutes, incendies, bricolage, ingestion de produits toxiques notamment.
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Les autres accidents mortels de la vie courante, soit 7 000 se produisent à l’occasion d’activités scolaires, des sports et des loisirs.
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Cependant, dans ce domaine, les chiffres publiés par l’Invs montrent une baisse de 11% de l’ensemble de ces accidents pour la période de 2004-2006 par rapport à la période précédente, notamment pour le moins de 15 ans.
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Cette baisse peut s’expliquer par l’effet des campagnes de prévention et au renforcement de la règlementation des produits destinés aux enfants.
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Les accidents de la vie courante représentent la troisième cause de mortalité derrière les cancers et les maladies cardiovasculaires avec 3,6% de la mortalité globale selon les derniers chiffres connus, que remontent à 2006.
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Les chutes sont fréquentes chez les séniors et sont à l’origine de 60% des accidents mortels, en particulier chez les plus de 75 ans, ce qui pose le problème de l’aménagement de leur habitat, dont se préoccupent de plus en plus les services ces sociaux des caisses de retraite complémentaire, comme le montrent leurs bulletins diffusés régulièrement.
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Il s’agit d’abord de faire un diagnostic des situations à risques dans les logements occupés par des séniors et de trouver ensuite des solutions, pour y remédier, qui se heurtent trop souvent aux éternels problèmes financier.
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Pourtant, les chutes ne sont pas toujours mortelles, car les accidents domestiques sont chaque année à l’origine de 2,7 millions de blessés, qui laissent souvent des séquelles graves chez les seniors, au point de les rendre dépendant.
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Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, il est moins coûteux pour la société de prévenir que de guérir, surtout si on ne le peut pas, une fois que le mal est fait.