Le rôle de la répression dans la sécurité routière

Cette question fait aujourd’hui la une des médias, en imputant les mauvais résultats statistiques du mois de janvier à l’assouplissement des possibilité de récupération des points perdus du permis de conduire, voté dans le cadre de la loi sur la sécurité intérieure, Loppsi 2.
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Si toutes les infractions au Code de la route pouvaient être sanctionnées, cela ferait longtemps que plus personnes n’aurait un permis de conduire en état de validité, car bon nombre d’automobilistes font en permanence fit d’un nombre important de règles de conduite, en comptant viscéralement sur la chance de ne pas être verbalisé.
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Citons à titre d’exemple, en ville le non-respect de la priorité des piétons, le passage systématique à l’orange et même au rouge si l’orange passe trop tôt, comme rouler le portable à la main et, sur autoroute changer de file sans mette son clignotant, doubler à droite pour changer de file, accélérer au moment d’être doublé, …
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Face à ces « incivilités » les autres usagers doivent redoubler d’attention et faire preuve d’adresse pour éviter l’accident.
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En fin de compte, le seul type d’infraction en régression ce sont les excès de vitesse, grâce aux radars fixes, qui inspirent le respect aux automobilistes les plus insouciants.
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D’ailleurs, sur les portions d’autoroute en rase campagne, dépourvus de radars fixes, les habitués s’en donnent et à cœur joie et il est déplaisant, pour celui qui respecte, par atavisme les limitations de vitesse, d’être systématiquement doublé en trombe, même par de « jeunes » conducteurs dont la voiture porte la lettre A.
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Pour l’observateur, il est indéniable que seul la peur du gendarme peut inciter les automobilistes à respecter le Code de la route, dans la mesure où ils ont le sentiment de pouvoir être verbalisé, d’où l’intérêt de mettre en place des détecteurs automatiques de plus en plus perfectionnés.
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Quant à savoir si l’assouplissement des possibilités de récupération des points incite les automobilistes peu scrupuleux du respect des règles de circulation à persister dans leurs errements, c’est possible, mais ’il est trop tôt pour en mesurer les conséquences sur la sécurité routière.