La spéculation sur les hydrocarbures va, une fois de plus, de bon train

Justifié ou non, le public en perçoit immédiatement les effets, en passant à la pompe pour prendre la quantité de gazole ou d’essence indispensable à ses déplacements, en grinçant des dents, surtout ceux qui sont obligés de payer leur carburant avec une carte de crédit revolving .
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Le prix du gaz, indexé sur celui du brut va grimper à son tour et celui de l’électricité suivra par contagion, alors que l’indice des prix de l’INSEE, qui sert à indexer les pensions et aux discussions des salaires a toujours du mal à appréhender ces hausses, mêmes significatives et qui en entrainent d’autres, dans un monde où tout s’éclaire, se transporte et communique.
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Tous les producteurs, même les moins concernés par les évènements qui servent de prétexte à l’actuelle spéculation en profitent et surtout les pétroliers, obligés pour des raisons comptables, à réévaluer leurs stocks, y compris ceux en cours d’acheminement dans des tankers gigantesques.
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En effet, il ne s’agit pas de valoriser les produits pétroliers sur la base de leur prix historique mais sur le cours en bourse instantanés, quitte à engrener quelques milliards de bénéfice, des dollars ou des euros, en plus, mais alors, quel souci avec le fisc.
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Dans ce contexte mouvant, il faut savoir que les exploitants des stations-services n’affichent plus eux même les prix à la pompe, mais ce sont leurs commettants qui s’en chargent à distance.
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C’est la Sécurité routière qui pourrait bénéficier le cas échéant, mais cela n'est pas certain, d’une diminution de la circulation, car bon nombre d’automobilistes limitent depuis un certain temps déjà, l’usage de leur voiture au strict nécessaire.