La hausse du prix à la pompe devrait voler au secours de la sécurité routière

Souvenons-nous, à l’époque du francs, à un moment où le prix des carburants à la pompe avaient une fois de plus un accès de fièvre, certains avaient parlé d’un prix dissuasif de 10 francs (un peu plus de 1,50 euro) de l’époque le litre, à partir duquel les Français n’utiliseraient plus leurs voitures.
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Avec la hausse actuelle du prix des carburants, on pourrait de demander quel serait aujourd’hui le prix dissuasif, exprime en euros.
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En fait, c’est une vue de l’esprit car nos concitoyens ont besoin de leurs voitures pour leurs déplacements quotidiens obligatoires et ils peuvent tout juste supprimer les déplacements de commodité et de loisir pour réduire leur consommation.
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Ils ne passent jamais à la pompe à essence par plaisir et de préférence à celle d’une grande surface parce que le carburant y est moins cher qu’ailleurs, rarement pour faire le plein mais pour prendre ce qui est nécessaire pour les trajets de la semaine.
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C’est une dépense fatale, comme bien d’autres, qu’il faut intégrer au budget, au détriment d’autres dépenses.
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Si la circulation à l’entrée et à la sortie des agglomérations n’a guère baissée, car il faut bien se rendre au travail et faire ses courses, on constate un fléchissement nette de la circulation en fin de semaine et il est probable que l’on verra de plus en plus de deux roues, avec l’arrivée des beaux jours.
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Il faut aussi croire que les automobilistes sont sensés, aux yeux des assureurs, faire de moins en moins de kilomètres, comme le montre la multiplication des offres d’assurance aux kilomètres parcourus. Tel que les publicités que l'on peut voir à la télé, en ce moment, par exemple de MMA ou de Amaguiz. Mais tous les assureurs s'y mettent, Allianz, Axa, Générali, Groupama, Matmut, Maaf, … Pour s'en convaincre, il suffit de chercher « assurance au kilomètre » sur Google.
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Par ailleurs, au cours des derniers mois, les possesseurs de voitures vieillissantes, ont profité de la prime à la casse et des rabais consentis par les constructeurs pour les remplacer par de voitures plus petites et moins gourmandes en carburante, tout en bénéficiant des dispositifs de sécurité obligatoires, afin de mieux résister à la poussée, devenue durable, du prix des carburants.
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La possession d’une voiture a perdu en prestige, pour devenir de l’utilitaire.