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L’eau du robinet de bonne qualité doit voler au secours des économies d’énergie
Article lu 10160 fois, depuis sa publication le 03/03/2011 à 08:41:25 (longueur : 1551 caractères)
En fait, il d’agit de convaincre les Français qu’ils peuvent boire, sans risques, disons en temps normal, l’eau du robinet et de mettre fin à l’achat massif d'eaux en bouteilles plastiques, lorsque leur achat ne se justifie pas.
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La Direction générale de la santé et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire viennent de dresser un bilan satisfaisant de la qualité radiologique des eaux du robinet en France, mais ce seul constat ne suffira pas.
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Les ventes d’eau en bouteilles, d’abord les eaux minérales aux qualités spécifiques, puis les eaux dites de sources, ont pris leur essor, grâce à la mise au point de bouteilles en matières plastiques, à faible coût, faciles à transporter, mais à usage unique, alors que l’on a le plus grand mal, par la suite pour s’en débarrasser.
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Les économies à réaliser sont de trois ordres, d’abord au niveau de la production des matières plastiques et de leur transformation en bouteilles, puis au plan du ramassage des bouteilles vides, du tri sélectif, et de leur recyclage, plus ou moins hypothétique, enfin il est impensable de faire ses achats d’eau en bouteilles, sans voiture, sauf à les faire livrer, ce qui revient au même.
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Il n’est pas pensable de mettre fin à la commercialisation de l’eau en bouteille de consommation courante, toujours indispensable, selon les circonstances et les lieux, par contre les collectivités locales, qui en assurent par elle-même ou par délégation du service publique, l’alimentation en eau potable des Français, doivent en assurer, en temps normal la qualité.