L’aspartam de nouveau en odeur de sainteté

Privé de sucre pendant la guerre, bien que Napoléon Bonaparte ait libéré en son temps, la France de sa dépendance au sucre de cannes, en favorisant le développement de la culture des betteraves sucrières, nos concitoyens ont du se sont tourner, à partir de 1940, vers la saccharine.
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La saccharine, décriée rapidement pour ses effets d’anticoagulants, aujourd’hui très appréciés pour cette même qualité, a été remplacée par l’aspartam, devenu progressivement l’édulcorant le plus utilisé au monde, jusqu’au moment où des études américaines ont fait état de son potentiel carcinogène et sur le risque accru d’accouchements prématurés.
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Depuis l’Autorité européenne de sécurité des aliments, l’USA affirme dans un communiqué du 28 février que l’aspartam ne présente aucun risque pour la santé, en jugeant non probantes les deux études en question.
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L’EFSA a mené l’examen des deux études en collaboration avec l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, l’ANES, ce qui devrait nous rassurer.
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Le moment est sans doute venu de lancer un nouvel édulcorant miracle, sans calories, mais il est bien dommage que notre vieil sucre, qu’il soit de cannes ou de betteraves, soit si calorifique.