Fin de la saison de ski au son des canons

Avec les prochaines vacances de Pâques, la saison de ski 2010-2011 touche à sa fin et c’est le moment de revenir sur les canons à neige en augmentation exponentielle ces trente dernières années.
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Durant la saison qui se termine, 20% du domaine sciable français auront été tributaires de l’enneigement artificiel, ce qui, selon les associations de protection de l’environnement ne serait pas sans conséquences sur les ressources en eau, car que celui-ci nécessite en moyenne 4000 m3 d’eau à l’hectare.
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Alors, faites le calcul, en sachant que l’enneigement artificiel est passé à 5 300 hectares, d’où une consommation d’eau de plus de 2 millions de m3 chaque hiver, que les exploitants doivent prélever sur la nature.
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On leur reproche la construction de retenues collinaires, destinées à stocker l’eau à cause de l’impossibilité d’en effectuer le prélèvement l’hiver, au moment où son niveau ne le permettrait pas.
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Or, ces constructions nécessitent de gros travaux de terrassement en pleine montagne, avec un impact paysager irréversible.
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Pour le délégué général des Domaines skiables de France, Laurent Reynaud, il s’agit d’un mauvais procès, car l’eau n’est pas consommée, mais simplement transformée en neige, sans additifs, avant de fondre sur le même bassin versant.
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Il en a profité pour préciser qu’en dix ans, la consommation des engins utilisés a été divisée par deux.
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Les points de vue entre écologistes et exploitant du domaine sciable sont inconciliables et pour les écologistes il ne peut que s’agir que d’un combat d’arrière-garde, mené par principe et perdu d’avance.
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En effet, les sports d’hiver présentent un intérêt économique croissant auquel la France ne peut pas renoncer, sans parler de l’attrait du domaine skiable français pour les amateurs de glisse à l’étranger, que nous ne sommes pas les seuls dans les Alpes à pouvoir le leur offrir.