Effets positif du conflit libyen sur l’avenir du thon rouge

Depuis 2004, une partie de la flotte de thoniers-senneurs français, dédiée à la pêche au thon rouge, strictement contingentée comme on le sait, est passé sous pavillons libyen, afin de bénéficier d’une plus grande liberté d’action.
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Pour leurs propriétaires, qui ont réussi à franchir le pas, l’avantage est double.
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D’abord parce que les thons rouges viennent se reproduire au large des côtes libyennes et que la Lybie leur offre un monopole d’accès à un domaine de pêche idéal.
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Il leur suffit de larguer, au bon moment, un filet pour remonter jusqu'à 100 tonnes de jeunes thons, à vendre à bon prix, aux fermes d’engraissement.
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Ensuite, la pêche dans les eaux libyennes est très peu surveillées ce qui autorisent les thoniers, opérant sous pavillon libyen, d’y faire leur marché, dans le cadre souple du quota libyen.
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Aujourd’hui, la situation des propriétaires français de thoniers-senneur, transférées sous pavillon libyen risque d’être précaire, s’ils ne peuvent plus compter sur le Quota et les pratiques d’application libyennes.
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Sans Quota, les navires, désormais libyens, qui séjournent dans les ports français, risquent de rester à quai.
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Comme quoi, on ne gagne pas à tous les coups.