Arrêtez vos beuveries, elles sont dangereuses

C’est le sens qu’il faut donner à l’initiative de Valérie Pécresse, ministres de l'Enseignement supérieur, qui veut mettre fin aux dérives liées aux week-ends d’intégration des universités et des grandes écoles, souvent sponsorisés par le commerce de boissons alcoolisées, à l'affut de jeunes à rendre accro à leurs produits.
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Elle a demandé à la rectrice de l’académie de Poitiers, Martine Daoust, de lui suggérer les actions pouvant être conduites pour protéger les étudiants des dérives liées aux week-ends d’intégration, dont le rapport qui vient de lui être remis, servira de guide aux nouvelles mesures à initier.
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Ainsi, Valérie Pécresse a annoncé souhaiter une loi obligeant les organisateurs des week-ends d’intégration à faire une déclaration préalable en préfecture, avec pour objectif de contrôler, par un « testing » l’action des fournisseurs d’alcool, lors des soirées étudiantes.
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Par ce projet, elle vise les « open bars » sponsorisés par les fournisseurs qui incitent à boire sans restriction, ce qui n’empêchera pas les participants à ces « fêtes » de venir lestés de leurs propres bouteilles.
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L’école ou l’université qui organise la fête ou le week-end d’intégration est responsable de la sécurité, de la surveillance et du respect de la loi qui interdit de donner gratuitement des boissons alcoolisées dans les open-bars.
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Pour la ministre, il s’agit de mettre en place le même système que pour les raves parties, comme par exemple le retrait des clés de voitures, restituées uniquement à ceux qui sont en état de conduire et la surveillance des abords des espaces festifs.
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Pour cela, il faut pour commencer une loi, puis la volonté et les moyens de la faire respecter.