Il ne faut pas confondre les tests virologiques avec les tests sérologiques
Article lu 85547 fois, depuis sa publication le 08/05/2020 à 07:48:21 (longueur : 3432 caractères)
Les tests virologiques permettent de vérifier si, à l'instant T où ils sont pratiqués, la personne est porteuse ou non du virus, ils détectent, s'il y a lieu la présence du virus, ce qui est important pour certaines activités mais sans garantie pour le lendemain, il faudrait pouvoir tester tout le monde chaque jour, ce qui n'est pas possible.
Quant au test sérologique, son objet est d'une tout autre nature, il permet de savoir si une personne a déjà été en contact avec le virus, ce qui laisse supposer que son organisme a produit des anticorps pour le protéger contre une nouvelle infection, mais pendant combien de temps, ce que l'on ignore pour le moment, alors que tout le monde aimerait le savoir à l'occasion du déconfinement.
Dans ce contexte, la Haute Autorité de santé, la HAS a rendu un avis prudent, reçu comme une « douche froide » en recommandant, faute de certitudes, la prudence dans l'utilisation de ces tests, qui ne permettent pas de délivrer le certificat d'immunité attendu.
La HAS recommande en revanche d'utiliser ces tests pour confirmer un diagnostic incertain, voire pour dépister des personnes sans symptômes travaillant dans certains contextes en milieu confiné comme des établissements de soins, ils seront précieux, précise la présidente de la HAS, à des fins de recherche épidémiologique, pour mieux connaître la progression de la maladie sur le territoire, mais pas l'immunité réelle des personnes testées.
En fait, il y a de nombreuses inconnues sur la réponse immunitaire de l'organisme à ce virus, qui n'est connu que depuis 4-5 mois, bien que relevant de (vous en avez lu 47%, il reste à lire 53%, de cet article.)
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