La taxe carbone n'est pas écartée du débat fiscal

Si l'on considère que la taxe carbone est un outil indispensable de la politique de transition écologique et solidaire, il faut, pour ne pas alourdir la pression fiscale, réduire les autres impôts à due concurrence, cela semble être « une vérité de La Pâlisse » mais peut-être pas tant que ça.

Evoqué par François de Rugy, le ministre de la transition écologique et solidaire, partisan d'une fiscalité au service de la cause environnementale, qui a évoqué pour cette raison la possibilité de réenclencher une trajectoire de la hausse de la taxe carbone, le chef de l'Etat a immédiatement dit qu'il n'en était pas question.

Emmanuel Macron, échaudé par le conflit des Gilets Jaunes, déclenché par l'annonce d'une hausse des taxes sur le gazole et sur l'essence, à laquelle il a été mis fin trop tard, a précisé sa pensée en expliquant qu'il ne fallait pas s'interdire de discuter, mais qu'il fallait faire attention à deux écueils.

Le premier, c'est que le grand débat ne soit pas centré uniquement sur l'impôt et ensuite, alors qu'on était entré dans la crise à cause de la hausse des prélèvements obligatoires et que ce n'est pas en augmentant les impôts qu'on répondait à la colère qui s'est exprimée.

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