Craintes de déclassement des jeunes diplômés et culture anti-étude dans les milieux ruraux

Alors que chez les jeunes diplômés la crainte du déclassement et grande dans certains milieux ruraux, la culture anti-étude reste encore très forte. Il y a cent ans, le nom des filles ou des garçons ayant passé avec succès le certificat d'études était mentionné dans la presse locale, chez les bourgeois, le fils aîné avait vocation à reprendre l'affaire du père, les deux suivants se partageaient les carrières ecclésiastiques et militaires, s'il y avait un quatrième, on le casait dans l'assurance disaient les mauvaises langues.

Cette tradition donnait des dynasties de notaires, des professeurs de droit, des médecins, mais aussi de courtiers d'assurances.

Quant aux jeunes filles de famille, sauf à cultiver des dons artistiques, il fallait leur apprendre les bonnes manières et les doter pour leur trouver un mari.

Depuis, les jeunes filles sont plus diplômées que les garçons, les femmes occupent des postes importants dans les entreprises et au sommet de l'État et nous avons au gouvernement un ministère de l'égalité des chances.

À côté, il y avait les(vous en avez lu 17%, il reste à lire 83%, de cet article.)

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