Mise en cause de la gratuité des contenus sur internet
Article lu 9343 fois, depuis sa publication le 04/10/2019 à 07:53:02 (longueur : 6506 caractères)
La gratuité du contenu sur internet est mise en cause au nom de la propriété intellectuelle. Totalement gratuit à l'origine, faute d'avoir pu mettre en place un système de paiement à l'usage comme du temps du Minitel, les éditeurs du contenu sur Internet comptaient sur des pages de publicité payante pour être rémunérés correctement.
Ils ont vite déchanté, car si la publicité sur Internet fait fureur, elle leur est payée au click ou à l'affichage, à un tarif dérisoire par les quelques grandes plateformes de publicité mondiales, qui tiennent le haut du pavé, dans le domaine.
Pour tirer leur épingle du jeu, quelques éditeurs vendent des services aux entreprises et rendent l'accès de leurs sites payants, selon le modèle de chacun sinon leur accès est libre, sauf qu'en France le droit de reproduction et d'utilisation professionnelle est payante, via le CFC, le Centre français d'exploitation des copies, qui fonctionne comme les organismes qui encaissent les droits d'auteurs, tel que la SACEM.
La montée en puissance du CFC, de création recente règle le problème de la diffusion des textes publiés sur Internet, dont les éditeurs décident, par ailleurs des conditions d'accès, les textes étant repris librement par les plateformes, que la directive européenne, dont nous parlerons plus loin, cherche à taxer.
C'est effectivement dans ce contexte que le 17 mai 2019, le Journal officiel de l'Union européenne a promulgué la directive sur (vous en avez lu 22%, il reste à lire 78%, de cet article.)
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