Pas d'inflation en 2016… ou presque

Bien que ce soit des chiffres provisoires, à fin novembre selon les chiffres de l'INSEE la hausse de l'IPC (Indice des Prix à la Consommation) ne serait que de 0,5 % sur 12 mois, fin octobre l'IPC annuel affiché une hausse de +0,4 %.

La légère accélération de l'inflation annuelle passant de +0,4 % à +0,5 % serait due, selon l'INSEE, à une nette accélération des prix de l'énergie et un rebond modeste des prix de l'alimentation.

Comme, il est peu probable (voire impossible) que le mois de décembre entraîne des hausses de prix telles que nous aurions une inflation significative cette année.

Même si les chiffres du mois de novembre sont provisoires et ceux du mois de décembre naturellement inconnu (on n'est que le 30 novembre au moment de la publication de ces quelques lignes) nous pouvons imaginer que l'inflation de 2016 sera largement inférieure à 1 %, autour de 0,5 %.

Le problème avec l'inflation est que trop d'inflation, à 2 chiffres, comme celle des années 80, peut conduire à un dérapage et à une inflation galopante incontrôlable.

Une inflation proche de zéro nuit à la croissance, cette stabilité totale des prix ne pousse pas à aller de l'avant. Il n'y a pas de dynamique.

Avec une inflation autour de 3 ou 4 %, les prix augmentent (mais pas trop) provoquant une entrée supplémentaire de TVA. Naturellement les rémunérations suivent cette inflation. En plus, cette inflation raisonnable va conduire à des taux de rémunération des placements plus importants, même s'ils sont grignotés par l'inflation, il y a un effet psychologique (un Livret A à moins de 1% ne donne pas le même effet qu'un Livret à A à 4%). Tout cela crée une dynamique de croissance dans le pays.