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Finance verte et développement économique de l’activité mondiale

Finance verte et développement économique de l'activité mondiale

Article lu 27226 fois, depuis sa publication le 30/09/2016 à 07:40:08 (longueur : 5317 caractères)


Le dernier G20 a placé la finance verte au centre des stratégies de développement économique de l'activité mondiale.
Les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales des Etats membres du G20 sont de plus en plus convaincus que la « finance verte » qui correspond au financement de la croissance durable pour l'environnement, sera désormais au centre des stratégies de développement économique des nations.

Rappelons que le G20, qui vient de se réunir en Chine près de Pékin, comprend les 19 pays les plus industrialisés au monde, plus l'Union européenne.

Le fait de s'être réuni en Chine n'est pas un hasard et à conduit à cette prise de conscience par les financiers des Etats membres du G20.

Il était acquis que les dirigeants et les financiers de la Chine sont les premiers à reconnaître qu'ils doivent protéger l'environnement, envahi par la pollution plus qu'ailleurs.

Cette évolution s'impose avant que leur pays n'obtienne le statut de pays à revenu élevé, ce qui le place à l'avant-garde du mouvement pour une finance internationale verte.

Le modèle de développement économique classique d'antan ne faisait pas grand cas de la protection de l'environnement, mais sans l'ignorer pour autant.

La protection de l'environnement arrivait après les autres préoccupations, ce qui explique que malgré la croissance spectaculaire du revenu mondial, le Programme des Nations unies pour l'environnement déplore une baisse du capital naturel dans 127 pays sur 140, au cours du siècle dernier, ce qui mérite une explication.

Il se trouve que le capital naturel, dont on parle jamais, est une réalité car il conditionne la vie et les moyens de subsistance et du bien-être de l'ensemble de la population sur terre, mais qui ne s'en rend pas compte où fait mine de ne pas le savoir.

La destruction de l'environnement est la cause des activités de l'homme, qui sont à l'origine du réchauffement atmosphérique et du dérèglement climatique, dont nous commençons par ressentir sérieusement les effets.

Les émissions de gaz à effet de serre ajoutent de l'énergie au système terrestre à une vitesse équivalente à l'explosions de plusieurs bombes nucléaires par seconde, aux conséquences ressenties par des millions de personnes, victimes de catastrophes naturelles.

Des Français, victimes d'inondations inhabituelles en font partie régulièrement.

Selon les statistiques de l'ONU, depuis 2008, une moyenne de 26,4 millions de personnes par an ont été chassés de leurs foyers à cause de catastrophes naturelles, qui n'ont rien de commun, en intensité, avec à celles connues régulièrement en France.

Un tiers des terres arables est menacé de dégradation et 21 des 37 plus grands réservoirs naturels souterrains d'eau dans le monde sont au point de non-renouvellement.

Cette situation nous conduira, un jour, à faire appel aux ressources d'eau douce accumulées dans les glaces des pôles, déjà affectées par le réchauffement climatique, qui y est plus accentué qu'ailleurs.

La Chine est particulièrement concernée par la ratification du Traité de Paris pour le climat, qui a entraîné immédiatement, celle inattendue mais indispensable de Barack Obama, au nom des Etats-Unis, mettant au défi l'opposition du Congrès de Washington, où il n'a pas la majorité.

La Chine est confrontée à des charges monumentales pour sortir ses villes de la pollution qui les assaille.

Il faudra investir environ 600 milliards de dollars par an dans l'assainissement et la protection de l'environnement après le laisser-aller du passé, les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et les systèmes de transport durable, tout reste à faire pour que la Chine devienne un pays moderne.

Comme seulement 15 % de ce financement est à attendre de sources publiques selon les autorités du pays, ce sont en gros 500 milliards de dollars qui devront être dégagés par an par l'économie verte.

La Chine a déjà pris des mesures concrètes en approuvant une décision du Central Leadfing Group, visant à transformer le système financier de la Chine pour faciliter les investissements verts.

C'est à notre connaissance la première initiative de mise en oeuvre d'un ensemble de politiques cohérentes en vue de la mise en application d'une économie verte.

Ce sont des mesures dont nous pourrions nous inspirer comme les obligations vertes, les fonds de développement verts, des produits d'épargne indexés sur des valeurs boursières vertes, dont le succès dépendra des profits dégagés par les activités vertes, qui auront besoin, dans un premier temps, des investissements et des capitaux pour tourner.

Pour cette raison, les pays, de plus en plus nombreux qui cherchent à bâtir des économies durables et qui suivent déjà leur propre chemin suivront avec intérêt la façon dont le processus sera mis en oeuvre en Chine, forcément sur une grande échelle.

Un grand nombre de Bourses du monde se sont engagées à exiger des sociétés cotées qu'elles rendent compte des risques de développement durable qu'elles génèrent.

Par ailleurs, des régulateurs bancaires suivent les risques engendrés par la promotion du crédit vert qui se présente comme un nouveau secteur d'activité, dont on ne sait pas encore grand-chose.

Erik Kauf
Rédacteur en Chef



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