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La France en la personne de Laurent Fabius assure la présidence de la COP en attendant la COP 22

La France en la personne de Laurent Fabius assure la présidence de la COP en attendant la COP 22

Article lu 29404 fois, depuis sa publication le 29/01/2016 à 07:40:19 (longueur : 5085 caractères)


Si la Conférence des parties, la 21ème tenue à Paris s'est conclue sur un accord sur le climat, on le doit avant tout à la ténacité et à l'habilité diplomatique de Laurent Fabius, qui en a été le président au nom de la France.

Ceci étant, Laurent Fabius, répondant aux questions de journalistes, a fait part de son intention de prendre des initiatives pour consolider raccord sur le climat adopté à Paris le 12 décembre 2015 par 195 Etats et qui reste à signer, puis à ratifier par le plus grand nombre possible, d'entre eux.

C'est loin d'être gagné, quand on pense aux difficultés d'obtenir, en son temps, la ratification du protocole de Kyoto, auquel les Etats-Unis reprochaient le caractère contraignant, ce qui risque à nouveau d'être le cas de l'accord de Paris, qu'il faudra bien concrétiser sous la forme d'un traité international contraignant.

La France veut anticiper l'entrée en vigueur du traité, prévu en 2020 en abordant deux questions encore loin d'être tranchées, celle du financement qui a seulement été précisé quant à son montant et la révision des engagements nationaux de la lutte contre le réchauffement, qui sont loin de l'objectif à atteindre, qu'il s'agisse de 2 degrés, et encore moins des 1,5 degré, à ne pas dépasser, d'ici la fin du siècle.

Pour Laurent Fabius, 2015 a été l'année des négociations et que la présidence de la France s'étend jusqu'à la COP 22, en novembre 2016 à Marrakech où elle passera le relais au Maroc.

Entre-temps, la diplomatie française restera mobilisée pour faire de l'année 2016 une année d'application et d'action.

Laurent Fabius a reconnu que depuis la fin de la Conférence de Paris, il ne s'est rien passé mais le dérèglement climatique et les atteintes à l'environnement se sont poursuivis.

L'année 2015 a été la plus chaude jamais enregistrée et face à la redoutable montée du réchauffement climatique, les actions devront aller plus vite que prévues, sans attendre 2025, pour la première révision des engagements.

Le premier jalon sera posé en avril à New-York, avec l'ouverture de « l'accord à la signature » en présence du secrétaire général de l'ONU et qui donnera lieu au déplacement de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement.

Au mois de mai à Bonn, la réunion du groupe chargé du suivi de l'accord de Paris, sera la première occasion d'entrer dans le vif du sujet, dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies pour le changement climatique.

Officiellement, l'objectif de la réunion sera de préparer les décisions de la COP 22 de Marrakech concernant la mise en oeuvre de l'accord de Paris et toutes les actions pré-2020.

C'est une étape importante pour la ratification de l'accord de Paris qui pourra entrer en vigueur à la date fixée à condition d'avoir été ratifié par 55 des 195 Etats, représentant 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

La COP 22 devra procéder au bilan des financements et des technologies à mettre à la disposition des pays en voie de développement constituant le G77 + la Chine.
Il s'agit de transformer en actions concrètes les principes posés à Paris, comme notamment le financement du climat.

A cet égard, il a été décidé que les pays développés se mobiliseraient après 2020 en faveur des pays en développement au-delà même des 100 milliards de dollars annuels et qu'ils communiqueront tous les deux ans des informations sur leurs premiers engagements financiers à venir, avec un premier rendez-vous en 2018.

Cet engagement, tout au moins en ce qui concerne les premiers 100 milliards de dollars remonte à 2009, alors qu'avec la crise financière qui sévit depuis, personne ne sait comment la tenir, d'autant plus que pour obtenir l'accord des pays membres du G77, il a fallu préciser que les 100 milliards annuels promis en 2009 ne sont pas un plafond, mais un plancher, de quoi faire capoter l'accord de Paris.

Le second engagement à parfaire est la revue, tous les cinq ans des engagements nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Il faut désormais en définir les règles précises, en sachant que les engagements donnés aboutissent ; si l'on s'en tient là, à une élévation des températures de 3 degrés d'ici la fin du siècle, en sachant que nous avons déjà atteint les premiers degrés.

Pour la France, François Hollande compte bien faire ratifier par le Parlement l'accord de Paris et il a promis de réviser l'engagement climat de la France en 2020.

Il a été demandé au gouvernement de budgéter le montant annuel de nos financements internationaux dans ce domaine de 3 à 5 milliards d'ici à 2020 et de consacrer, dans le cadre de cette enveloppe, 2 milliards d'euros, entre 2015 et 2020 l'électrification de l'Afrique.

Quant à Laurent Fabius, il est évident qu'il souhaite aller au terme de la présidence de la COP, même s'il devait quitter le gouvernement, au moment où le bruit court que François Hollande pourrait le nommer prochainement à la présidence du Conseil constitutionnel, poste qui devient vacant.

Erik Kauf
Rédacteur en Chef



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