L'Assurance maladie est l'homme malade de la Sécu

Il était question d'un déficit réduit à 8 milliards d'euros des comptes de la Sécurité sociale en 2016, alors que le successeur de Marisol Touraine, qui prendra la relève à l'occasion de la prochaine législature ne sera pas à la fête.

Il aura un lourd passif, plus élevé qu'annonce à gérer, des conflits avec le corps médical, des engagements non financés, des déficits qui se creusent, et des déserts médicaux qui gagnent du terrain.

Trois des quatre branches sont en équilibre, la branche accidents du travail et maladies professionnelles qui est financée à 100 % par les employeurs, la branche vieillesse, qui à force de raboter les pensions de retraite est devenue excédentaire, si l'on ne tient pas compte du « fonds solidarité vieillesse » non financé et la branche famille qui ne se prête à aucun dérapage.

Il reste les difficultés non maîtrisées de la branche maladie.

Alors que la branche maladie devait afficher, selon les prévisions officielles en 2017 un excédent de 1,6 milliard d'euros, grâce aux différentes réformes engagées depuis 2012, elle fait (vous en avez lu 34%, il reste à lire 66%, de cet article.)

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