Cette fois-ci après les inondations, il ne suffira pas de réparer les dégâts
Article lu 20500 fois, depuis sa publication le 26/10/2018 à 07:55:29 (longueur : 6101 caractères)
Après des inondations meurtrières, quatorze personnes sont mortes, selon le bilan de la préfecture du 18 octobre.
Le gouvernement annonce une procédure de catastrophe naturelle accélérée, pour faire évaluer les dommages par les assureurs, qui en ont la charge et pour lancer la procédure d'indemnisation, au titre du régime des CatNat, que nous devons à François Mitterrand.
Les assureurs interviennent comme prestataires de services pour le compte de la Caisse centrale de réassurance, un établissement public, qui intervient pour le compte de l'Etat, en se basant sur les contrats d'assurance souscrits auprès d'eux, mais cette fois-ci, on ne pourra pas se contenter de dire « la vie continue » car ce qui vient de se passer sort de l'ordinaire.
La région connaît chaque année, en cette saison, une forte période de précipitations, que l'on désigne par « épisode méditerranéen de type cévenol » provoquant quelques inondations et des débordements de cours d'eau, sans commune mesure avec ce qui vient de se produire.
Il est tombé en quelques heures l'équivalent de 3 mois de pluie et, de quatre mois par endroits, du jamais vue.
Selon Météo-France, l'agglomération de Carcassonne a reçu, en l'espace de cinq heures entre 150 mm et 300 mm d'eau, ce qui a obligé d'évacuer près de 1 000 personnes.
L'Aude est (vous en avez lu 22%, il reste à lire 78%, de cet article.)
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