Les forêts urbaines entre béton et bitume ne font pas recette

L'Organisation mondiale de la santé, l'OMS prescrit dans les villes un ratio de nature de 10 mètres carrés par habitants sous la forme de jardins boisés.

Au-delà de l'agrément et du décor, le rôle des arbres est essentiel pour fixer le CO2, absorber les particules fines, ombrager la ville et la rafraîchir en luttant contre les îlots de chaleur, en particulier pendant les épisodes de canicule, comme celle que nous connaissons actuellement et que va multiplier le changement climatique en cours, ce qui fait que la présence des arbres ville devient un problème vital, notamment à Paris.

La situation idéale est celle des villes dotées de grands espaces verts, alors que Paris, intra-muros, cerné par les communes limitrophes, est dépourvu de grands parcs, mis à part ceux de Boulogne et de Vincennes, ce qui fait, que faute de disposer de grands espaces boisés en pleine terre, la ville affiche un ratio de nature par habitant inférieur de moitié, aux 10 mètres carrés prescrits par l'OMS, ce qui n'empêche pas la (vous en avez lu 34%, il reste à lire 66%, de cet article.)

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