Un doute pèse sur la sécurité sanitaire des chercheurs d’un laboratoire lyonnais
Article lu 17320 fois, depuis sa publication le 25/07/2014 à 08:22:10 (longueur : 2418 caractères)
L’alerte a été donnée par le Centre national de la recherche scientifique, le CNRS, qui vient de demander par courriel, à ses chercheurs, de ne plus mener, jusqu’à nouvel ordre, leurs travaux dans le laboratoire FED 4092 CLYM de l’Institut national des sciences appliquées, l’INSA de Lyon.
L’inquiétude est née de la déclaration, en juin, de deux cas de cancer chez des personnes ayant fréquenté le centre lyonnais de microscopie, le CLYM, alors que depuis onze ans, neuf malades, dont un est décédé, y ont été recensés.
Devant l’inquiétude grandissante de la communauté scientifique et, ajoutons, devoir de précaution oblige, Marie-France Joubert, directrice de l’Institut Lumière, dont les chercheurs utilisent les microscopes de CLYM, a demandé, dès le 2 juillet à ces derniers de cesser d’utiliser le laboratoire.
L’Institut des nanotechnologies de Lyon a fait de même, avant que le CNRS ne leur emboîte le pas.
L’INSA a lancé des vérifications dès le début du mois de juillet, s’assurant de l’innocuité des machines et de l’absence d’amiante.
Dans un communiqué, Eric Maurincomme, directeur de l’INSA, s’est montré rassurant dans un communiqué diffuse mi-juillet, qui affirme « que les microscopes électroniques n’émettent pas (vous en avez lu 52%, il reste à lire 48%, de cet article.)
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