Les algues vertes gagnent la Normandie
Article lu 18168 fois, depuis sa publication le 25/07/2014 à 08:09:51 (longueur : 2787 caractères)
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les algues vertes étaient attendues par les experts sur les côtes normandes, où elles sont arrivées, notamment à Grandcamp-Maisy, une petite station balnéaire du Calvados, qui n’est pas le seul site touché, où la tractopelle et le camion-benne entrent en action dès 7 heures du matin, pour les ramasser.
Le maire n’a pas le choix et quand le front de mer est trop souillé, les algues sont évacuées jusqu’à deux fois par jour, avec le souci d’éviter les émanations d’hydrogène sulfuré, à l’odeur d’oeuf pourri et surtout très toxique.
Depuis 2002, le Centre d’études et de valorisation des algues, le CEVA, assure plusieurs fois par an un suivi aérien du littoral, pour évaluer la progression des marées vertes.
Alors que jusqu’à présent, le phénomène touchait surtout les côtes bretonnes, celles-ci sont pour l'instant, où nous écrivons, relativement épargnées, relève Sylvain Ballu du CEVA, en constatant par contre des secteurs très chargés en Normandie, mais aussi sur la côte de la Loire-Atlantique, en Vendée et sur les îles de Ré et Noirmoutier.
Il explique le phénomène par le fait qu’en Bretagne, il s’agit d’une marée verte de reconduction, formée de stocks d’algues de la saison précédente, qui se déplacent librement dans l’océan et se reproduisent par fragmentations, peu alimentées, en 2013, et (vous en avez lu 49%, il reste à lire 51%, de cet article.)
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