Les rôles multiples de l'assurance-vie

L'assurance-vie, avant d'être un instrument d'épargne était d'abord un instrument de transmission de patrimoines, qui permettait d'avantager certaines personnes, à l'intérieur comme en dehors du cercle familial, dans la mesure où les capitaux décès perçus par un bénéficiaire ne sont pas intégrés dans l'actif de la succession.

L'attitude de Français, vis-à-vis de l'argent explique le peu d'empressement des assurés vie d'informer leur entourage, au grand dam des assureurs, d'abord d'avoir souscrit une assurance-vie et, ensuite, de leur indiquer le nom des bénéficiaires, ce qui explique le grand nombre de contrats en déshérence et que bon nombre de bénéficiaires ignorent leurs droits en cas de décès d'un proche.

La généralisation de l'informatique facilitée le pistage de contrats et les mesures législatives successives facilitent le rapprochement entre assureurs et bénéficiaires, mais tout est loin d'être réglé.

Puis, des mesures fiscales ont fini par détourner l'objet initial de l'assurance vie, la transmission d'un patrimoine en cas de décès, en faveur la constitution d'une épargne pour les besoins personnels des assurés, notamment pour la (vous en avez lu 20%, il reste à lire 80%, de cet article.)

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